mercredi 26 novembre 2014

Partir travailler et laisser ses enfants ...



Cet après-midi, j'embarque à bord de mon vol à destination de l'île Maurice. Tu dois penser que je suis une veinarde, que je ne devrais pas me plaindre, que je devrais fermer mon clapet et monter dans cet avion à destination du soleil ...

Ce matin, j'ai laissé un mari fatigué, un Tibouchon déprimé et une Chouquette malade, en larmes, qui ne voulait même plus me dire au revoir, une fois déposée à l'école.

Hier soir, j'étais déprimée de devoir laisser mes enfants pour aller travailler à l'autre bout du globe. Je m'étais fait une joie de ce voyage, mais le cœur n'y était plus.

Avant, je ne me posais pas de question, à savoir si je laisse assez de vivres dans le frigo ou du Doliprane pédiatrique dans le placard. Je me contentais de narguer les copines et de réfléchir à quel maillot de bain j'allais mettre dans ma valise. Mais ça ... c'était avant d'avoir des enfants.

Maintenant, j'ai le cœur serré de devoir les laisser. J'ai l'impression d'être une mère horrible qui préfère partir faire la teuf au soleil plutôt que de rester veiller ses pimousses malades. J'ai l'impression de les abandonner pour profiter égoïstement de la vie.

Bref, j'ai envie de pleurer, là, tout de suite, maintenant, au milieu de l'aéroport ...

Mes bébés ...

Est-ce que, dans le monde moderne d'aujourd'hui, où les femmes sont presque l'égal des hommes, il faut encore choisir entre son travail ou ses enfants ? Parce que là, j'ai juste l'impression que j'ai choisi ma vie professionnelle au détriment de ma vie de mère !

J'vous laisse. L'hôtesse vient d'appeler la mauvaise mère à embarquer à destination du soleil ...



4 commentaires:

  1. Ne culpabilise pas, surtout pas. Tu verras qu'à ton retour, tout ira bien et tu auras fait provision de soleil et de nouvelles forces. Bisous Bisous. Claudine

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  2. Tu ne les as pas abandonnés...Ils savent que tu vas revenir dés que possible!
    Et tu pourras les manger de bisous, allez souris!

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  3. tu peux prendre aussi le problème en sens inverse... sacrifier ton boulot pour ta famille.. et plus tard leur en vouloir d'avoir fait ce choix... ça ne serait pas mieux. ne culpabilise pas. tu vas revenir vite. ils le savent. et vous profiterez. courage. :)

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  4. Pendant 16 ans j'ai fait un boulot qui ne me plaisait pas j'ai fait une reconversion, maintenant je fait quelque chose qui m'évanouir enfin mais je sacrifie ma vie de famille car je travaille le week end (je suis cuisinier) je me sent coupable a fond vis a vis des enfants mais je pense qu'ils y gagnent a voir leur maman heureuse (14 et 2 ans les loulous)

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Fais des bulles, toi aussi ...